Ancienne championne de volley-ball et médecin spécialiste de la traumatologie du sport, Valérie Fourneyron a été nommée ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la vie associative. « Un petit mètre 65 et un grand 41 de chaussure pour garder les pieds sur terre », aime-t-elle à se décrire.
Valérie Absire-Sevrey est née le 4 octobre 1959, à Petit-Quevilly, en Seine-Maritime. Elle est issue d'une famille bourgeoise et industrielle, les Absire-Sevray, tanneurs depuis le XIXe siècle.
Si c'est au Parti socialiste que Valérie Fourneyron fait ses débuts, l'ancienne scout a grandi dans une famille catholique de droite. Son grand-père maternel, Guy Laupêtre, pour qui elle voue une grande admiration, était un gaulliste responsable de la locale RPR au Havre et soutien actif d'Antoine Rufenacht. (http://www.lemonde.fr/municipales-cantonales/article/2008/03/11/valerie-fourneyron-une-pour-tous_1021570_987706.html).
Comme sa mère, puis son futur mari, Valérie choisit la médecine. Après ses études à l'institution Rey, elle entre à la faculté de médecine de Rouen dont elle sort diplômée en 1983. Elle se spécialise dans la médecine du sport, notamment la traumatologie et la physiologie de l'effort à l'AP de Paris-Pitié Salpetrière.
Du sport à la politique
Valérie Fourneyron débute sa carrière professionnelle au CHU de Rouen. Elle est également médecin de l'équipe de hockey-sur-glace de Rouen pendant sept ans et des clubs locaux de football.
Elle est ensuite nommée chef de la mission de médecine du sport au ministère de la Jeunesse et des Sports ; responsable du centre régional de médecine du sport de Sotteville-lès-Rouen ; médecin de l'équipe de France de volley-ball et de l'équipe de basket-ball de Rouen. (http://www.valerie-fourneyron.fr/qui-suis-je/).
Une élue de terrain
A Rouen, chef lieu de la Seine-Maritime, l'UDF Jean Lecanuet règne depuis plus d'un quart de siècle sur la municipalité (1968 à 1993). Après le décès de ce dernier le 22 février 1993, le Député de la Seine-Maritime Laurent Fabius fait venir auprès de lui Yvon Robert, un énarque et ancien membre du cabinet de Pierre Beregovoy, à qui il confie la responsabilité de reconquérir la mairie de Rouen.
En campagne dès 1994, Yvon Robert croise la jeune médecin du sport Valérie Fourneyron. Impressionné par son parcours et son dynamisme, le candidat au municipal lui propose d'intégrer son équipe de campagne en vue de gagner les élections de 1995. Celle qui n'est alors qu'une novice en politique, va rapidement se prendre au jeu. Si son grand-père était gaulliste et engagé, ses parents giscardiens et engagés, c'est avec beaucoup d'aisance que Valérie Fourneyron trouve sa place au Parti socialiste, et s'engage dans l'équipe du nouveau maire élu.
Après la victoire d'Yvon Robert à la mairie de Rouen, Valérie Fourneyron est dans un premier temps nommée adjointe chargée des sports, puis Première adjointe chargée de la politique de la ville, de la santé, des sports et de la jeunesses trois ans plus tard.
Extrêmement bien implantée dans la vie locale rouennaise, Valérie Fourneyron est avant tout une élue de terrain. En 1998, elle est élue conseillère régionale de la Haute-Normandie sur la liste ''gauche plurielle'' d'Alain Le Vern. Elle devient par la suite vice-présidente du conseil régional en charge de la culture, du sport, de la jeunesse et de la vie associative.
L'échec d'Yvon Robert aux élections municipales de 2001 est un moment assez difficile dans le parcours de Valérie Fourneyron. D'autant plus qu'elle vient de perdre son fils dans un accident de scooter. Celle qui sait qu'on ne remporte pas des matchs sans se battre, décide de poursuivre son ascension politique locale.
En 2004, elle remporte un siège au conseil général de la Seine-Maritime qu'elle conservera jusqu'en 2007. Elle est dans le même temps réélue conseillère régionale de la Haute-Normandie et conserve son poste de vice-présidente jusqu'en 2007.
L'année 2007 va marquer une nouvelle étape dans la carrière politique de Valérie Fourneyron. La médecin du sport avait été investie en 2002 par le Parti socialiste pour affronter le député UMP sortant, Patrick Herr. Malgré une intense campagne et une obstination qui semble ne jamais lui faire défaut, elle perd au second tour des élections à quelque 500 voix près. L'UMP Patrick Herr est réélu.
Valérie Fourneyron est décrite aussi bien par ses amis que ses détracteurs comme quelqu'un ayant le caractère bien trempé et qui se laisse rarement marcher sur les pieds. « Je fais les choses à fond », reconnaît celle qui va se servir des défaites politiques -la perte de la mairie de Rouen par le socialiste Yvon Robert en 2001 et le siège de Députée de la Seine-Maritime en 2002- pour mieux rebondir.
En 2007, Valérie Fourneyron se représente aux législatives et l'emporte au second tour avec plus de 55% des voix contre l'UMP Bruno Devaux. Quelques mois plus tard, le 9 mars 2008, elle emporte la mairie de Rouen, dès le premier tour des municipales, avec 55,79% des voix contre le maire sortant Pierre Albertini.
Si certains lui reprochent son manque de compétence politique et de cohérence dans la gestion des dossiers, Valérie Fourneyron a su en un peu plus de dix ans se faire une place dans l'univers très fermé et souvent masculin de la politique. En devenant maire de Rouen, elle devient également l'une des rares femmes à diriger une ville de plus de 100 000 habitants.
Sportive, médecin du sport et aujourd'hui ministre des Sports
Si Valérie Fourneyron ne se destinait pas à la politique, l'ancienne championne de volley-ball semble aussi à l'aise sur le terrain sportif que politique.
Après avoir exercé comme médecin généraliste puis médecin du sport au CHU de Rouen, de 1984 à 1989, Valérie Fourneyron devient médecin inspecteur régional jeunesse et sport. En 1989, elle est nommée chef de la mission de médecine du sport au ministère de la Jeunesse et des Sports; où elle est notamment chargée de l'organisation et du suivi de la médecine sportive nationale, ainsi que de la coordination des médecins des équipes de France.
En 1998, Valérie Fourneyron intègre le groupe interministériel « médecine du Sport et dopage » dont le rapport sera remis au gouvernement Jospin en novembre 1999. Elle collabore également au groupe de travail chargé d'élaborer de la nouvelle législation, loi Buffet, contre le dopage.
A l'Assemblée nationale, elle est vice-présidente du groupe socialiste, radical et citoyen en charge du sport, sujet sur lequel elle intervient régulièrement.
Ses orientations au sein du Parti socialiste
Longtemps considérée comme une fabiusienne, Valérie Fourneyron intègre en juillet 2011 l'équipe de campagne de Martine Aubry, en vue de l'élection présidentielle de 2012. Elle est chargée avec Yohann Diniz -athlète spécialiste de la marche athlétique- de la thématique « sport ».
Après l'échec de Martine Aubry, candidate à l'investiture socialiste, c'est assez naturellement que Valérie Fourneyron rejoint, à la demande de François Hollande, son équipe de campagne. Il la nomme responsable des sports. Durant la campagne, Valérie Fourneyron prévient les footballeurs que si François Hollande est élu, ils seront taxés à hauteur de 75% de la part qui dépasse le million d'euros.
Elle a par ailleurs créé pendant la campagne la liste des 100 athlètes de haut niveau qui soutenaient François Hollande.
Autres engagements
Valérie Fourneyron est présidente du Conseil d'administration du CHU de Rouen, dont elle est administrateur depuis 1995. Elle est membre du conseil de surveillance du port autonome de Rouen.
Depuis depuis 2008 et son élection à la mairie de Rouen, Valérie Fourneyron fait partie de l'Association des maires des grandes villes de France. Elle est chargée des questions sportives. Elle est également depuis cette date, la vice-présidente de la Communauté de l'agglomération de Rouen, devenue en 2010 Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA)
La femme derrière la politique
Valérie Fourneyron est mariée et est mère de quatre enfants. Elle est la femme du médecin généraliste Philippe Fourneyron.
Si beaucoup ont critiqué son ascension en politique au profit de sa famille, Valérie Fourneyron a plusieurs fois affirmé que sa famille l'avait beaucoup soutenue. « On m'a traité de mauvaise mère car je continuais à faire de la politique alors que je venais de perdre l'un de mes fils, mort dans un accident de scooter. Ce sont mes enfants qui ont insisté pour que je continue », confiait-elle à l'hebdomadaire l'Express en 2008.
Synthèse de ses fonctions politiques
-1991 à 1995 : Médecin de l'équipe de France de volley-ball
-1995 à 2001 : ajointe à la mairie de Rouen, chargée des sports ; puis Premier adjointe chargée de la politique de la ville, de la santé, des sports et de la jeunesse
-1998 à 2004 : Membre du conseillère régionale de la Haute-Normandie
-2001 à 2004 : Membre du conseil municipal de Rouen
-2004 à 2007 : Vice-présidente du conseil régional de la Haute-Normandie, en charge de la culture, du sport, de la jeunesse et de la vie associative
-2004 à 2007 : Membre du conseil général de la Seine Maritime
-2007 : Députée de la Seine-Maritime
-2008 : Maire de Rouen
-2008 à 2009 : Vice-présidente de la Communauté de l'agglomération de Rouen
-2010 : Vice-présidente de la Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA)
Ancienne championne de volley-ball et médecin spécialiste de la traumatologie du sport, Valérie Fourneyron a été nommée ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la vie associative. « Un petit mètre 65 et un grand 41 de chaussure pour garder les pieds sur terre », aime-t-elle à se décrire.
Valérie Absire-Sevrey est née le 4 octobre 1959, à Petit-Quevilly, en Seine-Maritime. Elle est issue d'une famille bourgeoise et industrielle, les Absire-Sevray, tanneurs depuis le XIXe siècle.
Si c'est au Parti socialiste que Valérie Fourneyron fait ses débuts, l'ancienne scout a grandi dans une famille catholique de droite. Son grand-père maternel, Guy Laupêtre, pour qui elle voue une grande admiration, était un gaulliste responsable de la locale RPR au Havre et soutien actif d'Antoine Rufenacht. (http://www.lemonde.fr/municipales-cantonales/article/2008/03/11/valerie-fourneyron-une-pour-tous_1021570_987706.html).
Comme sa mère, puis son futur mari, Valérie choisit la médecine. Après ses études à l'institution Rey, elle entre à la faculté de médecine de Rouen dont elle sort diplômée en 1983. Elle se spécialise dans la médecine du sport, notamment la traumatologie et la physiologie de l'effort à l'AP de Paris-Pitié Salpetrière.
Du sport à la politique
Valérie Fourneyron débute sa carrière professionnelle au CHU de Rouen. Elle est également médecin de l'équipe de hockey-sur-glace de Rouen pendant sept ans et des clubs locaux de football.
Elle est ensuite nommée chef de la mission de médecine du sport au ministère de la Jeunesse et des Sports ; responsable du centre régional de médecine du sport de Sotteville-lès-Rouen ; médecin de l'équipe de France de volley-ball et de l'équipe de basket-ball de Rouen. (http://www.valerie-fourneyron.fr/qui-suis-je/).
Une élue de terrain
A Rouen, chef lieu de la Seine-Maritime, l'UDF Jean Lecanuet règne depuis plus d'un quart de siècle sur la municipalité (1968 à 1993). Après le décès de ce dernier le 22 février 1993, le Député de la Seine-Maritime Laurent Fabius fait venir auprès de lui Yvon Robert, un énarque et ancien membre du cabinet de Pierre Beregovoy, à qui il confie la responsabilité de reconquérir la mairie de Rouen.
En campagne dès 1994, Yvon Robert croise la jeune médecin du sport Valérie Fourneyron. Impressionné par son parcours et son dynamisme, le candidat au municipal lui propose d'intégrer son équipe de campagne en vue de gagner les élections de 1995. Celle qui n'est alors qu'une novice en politique, va rapidement se prendre au jeu. Si son grand-père était gaulliste et engagé, ses parents giscardiens et engagés, c'est avec beaucoup d'aisance que Valérie Fourneyron trouve sa place au Parti socialiste, et s'engage dans l'équipe du nouveau maire élu.
Après la victoire d'Yvon Robert à la mairie de Rouen, Valérie Fourneyron est dans un premier temps nommée adjointe chargée des sports, puis Première adjointe chargée de la politique de la ville, de la santé, des sports et de la jeunesses trois ans plus tard.
Extrêmement bien implantée dans la vie locale rouennaise, Valérie Fourneyron est avant tout une élue de terrain. En 1998, elle est élue conseillère régionale de la Haute-Normandie sur la liste ''gauche plurielle'' d'Alain Le Vern. Elle devient par la suite vice-présidente du conseil régional en charge de la culture, du sport, de la jeunesse et de la vie associative.
L'échec d'Yvon Robert aux élections municipales de 2001 est un moment assez difficile dans le parcours de Valérie Fourneyron. D'autant plus qu'elle vient de perdre son fils dans un accident de scooter. Celle qui sait qu'on ne remporte pas des matchs sans se battre, décide de poursuivre son ascension politique locale.
En 2004, elle remporte un siège au conseil général de la Seine-Maritime qu'elle conservera jusqu'en 2007. Elle est dans le même temps réélue conseillère régionale de la Haute-Normandie et conserve son poste de vice-présidente jusqu'en 2007.
L'année 2007 va marquer une nouvelle étape dans la carrière politique de Valérie Fourneyron. La médecin du sport avait été investie en 2002 par le Parti socialiste pour affronter le député UMP sortant, Patrick Herr. Malgré une intense campagne et une obstination qui semble ne jamais lui faire défaut, elle perd au second tour des élections à quelque 500 voix près. L'UMP Patrick Herr est réélu.
Valérie Fourneyron est décrite aussi bien par ses amis que ses détracteurs comme quelqu'un ayant le caractère bien trempé et qui se laisse rarement marcher sur les pieds. « Je fais les choses à fond », reconnaît celle qui va se servir des défaites politiques -la perte de la mairie de Rouen par le socialiste Yvon Robert en 2001 et le siège de Députée de la Seine-Maritime en 2002- pour mieux rebondir.
En 2007, Valérie Fourneyron se représente aux législatives et l'emporte au second tour avec plus de 55% des voix contre l'UMP Bruno Devaux. Quelques mois plus tard, le 9 mars 2008, elle emporte la mairie de Rouen, dès le premier tour des municipales, avec 55,79% des voix contre le maire sortant Pierre Albertini.
Si certains lui reprochent son manque de compétence politique et de cohérence dans la gestion des dossiers, Valérie Fourneyron a su en un peu plus de dix ans se faire une place dans l'univers très fermé et souvent masculin de la politique. En devenant maire de Rouen, elle devient également l'une des rares femmes à diriger une ville de plus de 100 000 habitants.
Sportive, médecin du sport et aujourd'hui ministre des Sports
Si Valérie Fourneyron ne se destinait pas à la politique, l'ancienne championne de volley-ball semble aussi à l'aise sur le terrain sportif que politique.
Après avoir exercé comme médecin généraliste puis médecin du sport au CHU de Rouen, de 1984 à 1989, Valérie Fourneyron devient médecin inspecteur régional jeunesse et sport. En 1989, elle est nommée chef de la mission de médecine du sport au ministère de la Jeunesse et des Sports; où elle est notamment chargée de l'organisation et du suivi de la médecine sportive nationale, ainsi que de la coordination des médecins des équipes de France.
En 1998, Valérie Fourneyron intègre le groupe interministériel « médecine du Sport et dopage » dont le rapport sera remis au gouvernement Jospin en novembre 1999. Elle collabore également au groupe de travail chargé d'élaborer de la nouvelle législation, loi Buffet, contre le dopage.
A l'Assemblée nationale, elle est vice-présidente du groupe socialiste, radical et citoyen en charge du sport, sujet sur lequel elle intervient régulièrement.
Ses orientations au sein du Parti socialiste
Longtemps considérée comme une fabiusienne, Valérie Fourneyron intègre en juillet 2011 l'équipe de campagne de Martine Aubry, en vue de l'élection présidentielle de 2012. Elle est chargée avec Yohann Diniz -athlète spécialiste de la marche athlétique- de la thématique « sport ».
Après l'échec de Martine Aubry, candidate à l'investiture socialiste, c'est assez naturellement que Valérie Fourneyron rejoint, à la demande de François Hollande, son équipe de campagne. Il la nomme responsable des sports. Durant la campagne, Valérie Fourneyron prévient les footballeurs que si François Hollande est élu, ils seront taxés à hauteur de 75% de la part qui dépasse le million d'euros.
Elle a par ailleurs créé pendant la campagne la liste des 100 athlètes de haut niveau qui soutenaient François Hollande.
Autres engagements
Valérie Fourneyron est présidente du Conseil d'administration du CHU de Rouen, dont elle est administrateur depuis 1995. Elle est membre du conseil de surveillance du port autonome de Rouen.
Depuis depuis 2008 et son élection à la mairie de Rouen, Valérie Fourneyron fait partie de l'Association des maires des grandes villes de France. Elle est chargée des questions sportives. Elle est également depuis cette date, la vice-présidente de la Communauté de l'agglomération de Rouen, devenue en 2010 Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA)
La femme derrière la politique
Valérie Fourneyron est mariée et est mère de quatre enfants. Elle est la femme du médecin généraliste Philippe Fourneyron.
Si beaucoup ont critiqué son ascension en politique au profit de sa famille, Valérie Fourneyron a plusieurs fois affirmé que sa famille l'avait beaucoup soutenue. « On m'a traité de mauvaise mère car je continuais à faire de la politique alors que je venais de perdre l'un de mes fils, mort dans un accident de scooter. Ce sont mes enfants qui ont insisté pour que je continue », confiait-elle à l'hebdomadaire l'Express en 2008.
Synthèse de ses fonctions politiques
-1991 à 1995 : Médecin de l'équipe de France de volley-ball
-1995 à 2001 : ajointe à la mairie de Rouen, chargée des sports ; puis Premier adjointe chargée de la politique de la ville, de la santé, des sports et de la jeunesse
-1998 à 2004 : Membre du conseillère régionale de la Haute-Normandie
-2001 à 2004 : Membre du conseil municipal de Rouen
-2004 à 2007 : Vice-présidente du conseil régional de la Haute-Normandie, en charge de la culture, du sport, de la jeunesse et de la vie associative
-2004 à 2007 : Membre du conseil général de la Seine Maritime
-2007 : Députée de la Seine-Maritime
-2008 : Maire de Rouen
-2008 à 2009 : Vice-présidente de la Communauté de l'agglomération de Rouen
-2010 : Vice-présidente de la Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA)