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Résumé:

Le Bureau des officiers généraux (BOG), organe dépendant du ministère de la Défense, a pour charge l’administration de tous les officiers généraux de l’armée française, hormis les officiers généraux de la gendarmerie, les contrôleurs généraux des armées, les professeurs de l’enseignement maritime, les administrateurs généraux des affaires maritimes et les officiers généraux du corps technique et administratifs des affaires maritimes.

Le BOG est notamment chargé des évolutions de carrières des généraux (affectations, avancements), de leur mobilité, ainsi que de leur réinsertion dans la vie civile grâce à la Mission pour le retour à la vie civile des officiers généraux (MIRVOG).

 

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Histoire:

La création du Bureau des officiers généraux ne peut être dissociée de son contexte, celui d’une Ve République naissante, qui voit les prérogatives de l’exécutif renforcées. Ainsi le BOG est le fruit de la volonté de centraliser la gestion de l’ensemble des officiers généraux, qui jusqu’au début des années 1960, restait étroitement reliés à leurs états-majors respectifs, au sein de chaque Direction technique du personnel militaire.

Le contrôle accru du président de la République sur la nomination de ces derniers concourt aussi à cette création. Un seul organe, une seule gestion des cadres de l’armée française.  Le regroupement est acté le 18 février 1966, sous le nom de Bureau des officiers généraux de l’Armée (BOGA), bien que depuis le début des années 1960, de nombreux rapprochements se soient déjà opérés. Le BOGA devient le BOG, le 6 décembre 1977, et de la tutelle du chef du cabinet miliaire du ministre de la Défense, se retrouve sous l’autorité directe du ministre. Depuis 1992, le Bureau occupe le 12 de la rue Saint-Dominique, dans le VIIe arrondissement parisien.

Le 30 mai 2005, la Mission pour le retour à la vie civile des officiers généraux (MIRVOG) est créée et devient sa branche en charge d’accompagner les cadres de l’Armée en fin de carrière vers un emploi dans le civil.

 

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Ses missions:

Le Bureau des officiers généraux est en charge des avancements (mesures individuelles ou dans le cadre de travaux annuels préparés par le Conseil supérieur d’armée), des affectations et des changements de position statutaire. Il est également en charge du catalogue des emplois à pourvoir aux officiers généraux ainsi que de leur plan de relève.

Le BOG se décompose en trois sections :

  • La section « marine-services communs »
  • La section « air-armement »
  • La section « terre-gendarmerie »

Les chefs de sections nomment l’adjoint de l’officier général, qui lui dirige le BOG. La direction s’appuie sur un secrétariat général et un officier juriste, chargé des questions administratives (aide à la rédaction des actes administratifs et des contentieux). 

La reconversion des généraux est confiée à la Mission pour le retour à la vie civile des généraux (Mirvog), créée le 30 mai 2005. Cette entité du BOG offre ainsi toute une gamme de services au personnel haut-gradé de l’armée en recherche d’une nouvelle activité professionnelle : « coaching », formation, lien avec les cabinets de recrutement, etc. La Mirvog englobe également les actions de communication destinées à promouvoir l’institution militaire auprès du monde civil, facilitant de fait la réintégration de ses généraux.

 

 

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Polémiques:

En juillet 2009, un article de Renaud-Marie de Brassac, de l’Association de défense des droits militaires (Adefdromil), paru sur le site d’information Rue89, pointe du doigt les « retraites dorées » des généraux français.

La progression du nombre de ces derniers est d’ailleurs inversement proportionnelle à l’évolution des effectifs de l’armée française en général. Ainsi, en 2007, on pouvait compter quelques 633 généraux en activité. Chacun d’eux gagnerait entre 5200 et 6600 euros bruts mensuels, un revenu qu’il faudrait pourtant presque doubler pour obtenir le salaire réel, tant les primes perçues sont importantes.

Si l’âge de la retraite a été fixé à 61 ans (65 ans dans les services), âge rarement respecté, un bon nombre de généraux finissent dans la « 2ème section », sorte d’armée de généraux de réserve (5500 en 2004) prêt à servir en cas de conflit. Ils sont ainsi en activité, sans limite d’âge.

La reconversion, selon l’association, n’est pas une gageure depuis la création, en 2005, de la Mirvog : beaucoup de généraux atterrissent dans les mutuelles militaires d’assurance, dans les sociétés de sécurité ou dans des entreprises militaro-industrielles comme Thales ou EADS.

 

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Débats:

L’Adefdromil propose plusieurs réformes ayant trait aux conditions de nominations des généraux comme à leurs avantages. L’association propose ainsi :

  • La suppression de la « deuxième section » y compris au sein du Bureau des officiers généraux, section jugée trop couteuse et « archaïque ».
  • La réduction du nombre de place à la sortie des écoles militaires d’officiers afin d’en limiter le nombre en activité.
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Création: 1966
Budget annuel: 69,046 millions d’euros (2011)
Employés: 868
Bureau des officiers généraux
Daniel Daehn
Directeur du Bureau des officiers généraux

Saint-Cyrien (1975-1977) et diplômé de l’Ecole supérieur du génie militaire de Versailles, Daniel Daehn a débuté sa carrière en commandant la première compagnie de combat mécanisé du 9ème régiment du génie avant de devenir le chef du bureau d’études de la direction des travaux du génie de Dijon (1985-1987), puis du bureau « économie de la construction » du Service technique des bâtiments fortifications et travaux (1993-1996).

Pendant près de 10 ans, de 1996 à 2005, il multiplie les fonctions au sein de l’administration, d’abord au bureau planification des ressources humaines de l’état-major de l’armée de terre, puis à l’inspection de l’armée de terre (2001-2002) avant de devenir chef d’état-major de l’inspecteur général des armées de Terre.

Après un passage par l’Alsace, où il fut gouverneur militaire de Strasbourg et commandant de la brigade du génie, de 2005 à 2007, il retourne à la capitale pour travailler auprès du directeur des ressources humaines du ministère de la défense, en qualité d’adjoint, puis il devient chef du service de la politique générale des ressources humaines militaires et civiles. C’est en ayant acquis le grade de général de division qu’il devient, en 2009, chef du Bureau des officiers généraux.

 

 

 

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Le Bureau des officiers généraux (BOG), organe dépendant du ministère de la Défense, a pour charge l’administration de tous les officiers généraux de l’armée française, hormis les officiers généraux de la gendarmerie, les contrôleurs généraux des armées, les professeurs de l’enseignement maritime, les administrateurs généraux des affaires maritimes et les officiers généraux du corps technique et administratifs des affaires maritimes.

Le BOG est notamment chargé des évolutions de carrières des généraux (affectations, avancements), de leur mobilité, ainsi que de leur réinsertion dans la vie civile grâce à la Mission pour le retour à la vie civile des officiers généraux (MIRVOG).

 

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La création du Bureau des officiers généraux ne peut être dissociée de son contexte, celui d’une Ve République naissante, qui voit les prérogatives de l’exécutif renforcées. Ainsi le BOG est le fruit de la volonté de centraliser la gestion de l’ensemble des officiers généraux, qui jusqu’au début des années 1960, restait étroitement reliés à leurs états-majors respectifs, au sein de chaque Direction technique du personnel militaire.

Le contrôle accru du président de la République sur la nomination de ces derniers concourt aussi à cette création. Un seul organe, une seule gestion des cadres de l’armée française.  Le regroupement est acté le 18 février 1966, sous le nom de Bureau des officiers généraux de l’Armée (BOGA), bien que depuis le début des années 1960, de nombreux rapprochements se soient déjà opérés. Le BOGA devient le BOG, le 6 décembre 1977, et de la tutelle du chef du cabinet miliaire du ministre de la Défense, se retrouve sous l’autorité directe du ministre. Depuis 1992, le Bureau occupe le 12 de la rue Saint-Dominique, dans le VIIe arrondissement parisien.

Le 30 mai 2005, la Mission pour le retour à la vie civile des officiers généraux (MIRVOG) est créée et devient sa branche en charge d’accompagner les cadres de l’Armée en fin de carrière vers un emploi dans le civil.

 

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Ses missions:

Le Bureau des officiers généraux est en charge des avancements (mesures individuelles ou dans le cadre de travaux annuels préparés par le Conseil supérieur d’armée), des affectations et des changements de position statutaire. Il est également en charge du catalogue des emplois à pourvoir aux officiers généraux ainsi que de leur plan de relève.

Le BOG se décompose en trois sections :

  • La section « marine-services communs »
  • La section « air-armement »
  • La section « terre-gendarmerie »

Les chefs de sections nomment l’adjoint de l’officier général, qui lui dirige le BOG. La direction s’appuie sur un secrétariat général et un officier juriste, chargé des questions administratives (aide à la rédaction des actes administratifs et des contentieux). 

La reconversion des généraux est confiée à la Mission pour le retour à la vie civile des généraux (Mirvog), créée le 30 mai 2005. Cette entité du BOG offre ainsi toute une gamme de services au personnel haut-gradé de l’armée en recherche d’une nouvelle activité professionnelle : « coaching », formation, lien avec les cabinets de recrutement, etc. La Mirvog englobe également les actions de communication destinées à promouvoir l’institution militaire auprès du monde civil, facilitant de fait la réintégration de ses généraux.

 

 

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Polémiques:

En juillet 2009, un article de Renaud-Marie de Brassac, de l’Association de défense des droits militaires (Adefdromil), paru sur le site d’information Rue89, pointe du doigt les « retraites dorées » des généraux français.

La progression du nombre de ces derniers est d’ailleurs inversement proportionnelle à l’évolution des effectifs de l’armée française en général. Ainsi, en 2007, on pouvait compter quelques 633 généraux en activité. Chacun d’eux gagnerait entre 5200 et 6600 euros bruts mensuels, un revenu qu’il faudrait pourtant presque doubler pour obtenir le salaire réel, tant les primes perçues sont importantes.

Si l’âge de la retraite a été fixé à 61 ans (65 ans dans les services), âge rarement respecté, un bon nombre de généraux finissent dans la « 2ème section », sorte d’armée de généraux de réserve (5500 en 2004) prêt à servir en cas de conflit. Ils sont ainsi en activité, sans limite d’âge.

La reconversion, selon l’association, n’est pas une gageure depuis la création, en 2005, de la Mirvog : beaucoup de généraux atterrissent dans les mutuelles militaires d’assurance, dans les sociétés de sécurité ou dans des entreprises militaro-industrielles comme Thales ou EADS.

 

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Débats:

L’Adefdromil propose plusieurs réformes ayant trait aux conditions de nominations des généraux comme à leurs avantages. L’association propose ainsi :

  • La suppression de la « deuxième section » y compris au sein du Bureau des officiers généraux, section jugée trop couteuse et « archaïque ».
  • La réduction du nombre de place à la sortie des écoles militaires d’officiers afin d’en limiter le nombre en activité.
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Création: 1966
Budget annuel: 69,046 millions d’euros (2011)
Employés: 868
Bureau des officiers généraux
Daniel Daehn
Directeur du Bureau des officiers généraux

Saint-Cyrien (1975-1977) et diplômé de l’Ecole supérieur du génie militaire de Versailles, Daniel Daehn a débuté sa carrière en commandant la première compagnie de combat mécanisé du 9ème régiment du génie avant de devenir le chef du bureau d’études de la direction des travaux du génie de Dijon (1985-1987), puis du bureau « économie de la construction » du Service technique des bâtiments fortifications et travaux (1993-1996).

Pendant près de 10 ans, de 1996 à 2005, il multiplie les fonctions au sein de l’administration, d’abord au bureau planification des ressources humaines de l’état-major de l’armée de terre, puis à l’inspection de l’armée de terre (2001-2002) avant de devenir chef d’état-major de l’inspecteur général des armées de Terre.

Après un passage par l’Alsace, où il fut gouverneur militaire de Strasbourg et commandant de la brigade du génie, de 2005 à 2007, il retourne à la capitale pour travailler auprès du directeur des ressources humaines du ministère de la défense, en qualité d’adjoint, puis il devient chef du service de la politique générale des ressources humaines militaires et civiles. C’est en ayant acquis le grade de général de division qu’il devient, en 2009, chef du Bureau des officiers généraux.

 

 

 

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