Rattaché au Ministère de l’Éducation Nationale, ce conseil consultatif regroupe des représentants nationaux de lycéens qui se concertent au moins deux fois par an avec le ministre de l’Éducation nationale ou son représentant afin d'améliorer le travail scolaire et la vie matérielle, sociale, culturelle et sportive dans les lycées. Il est consulté pour aider à définir les politiques publiques d'éducation qui représente le premier poste de dépenses de l’État avec 25% du budget total.
Imaginé en 1995 par le Conseil Supérieur de l’Éducation comme un organisme de consultation directe des lycéens, le CNVL délivre des avis consultatifs sur les mesures pratiques à mettre en place dans les lycées à l'échelle nationale. Depuis sa création, les représentants élus ont notamment œuvré au lancement d'une campagne publicitaire sur le respect dans le cadre scolaire (2000-2002) ou contre le racisme et l'antisémitisme dans un clip financé par le ministère en 2004. Les dernières élections ont eu lieu en octobre 2010.
Pour être membre de cette instance nationale, il faut d'abord être élu au conseil de la vie lycéenne (dans l'établissement), puis se faire désigner à l'échelon régional au Conseil académique de la vie lycéenne (C.A.V.L.).
Le CNVL se compose de 33 membres dont 30 élus issus des Conseils Académiques de la Vie Lycéenne (CAVL) régionaux.
Les trois autres représentants lycéens viennent du Conseil Supérieur de l’Éducation. Ils siègent au conseil pour un mandat de 2 ans avec un suppléant si l'élu quitte le lycée pour l'enseignement supérieur pendant son mandat.
La composition actuelle (2010-2012) du CNVL :
⁃ Académie d'Aix-Marseille : Baptiste Berard (suppléant Célia Boldrini)
⁃ Académie d'Amiens : Yann Bonnel (suppléant Sébastien May)
⁃ Académie de Besançon : Cyprien Fluzin (suppléante Alice Fostel)
⁃ Académie de Bordeaux : Aaron Godfrey (suppléant Pierre Desmond)
⁃ Académie de Caen : Benjamin Dogon (suppléant Aurélien Barre)
⁃ Académie de Clermont-Ferrand : Tristan Jalodin (suppléant David Blondo)
⁃ Académie de Corse : Ghjuvan Petru Pieri (suppléant Camille Caumel)
⁃ Académie de Créteil : Alexis Gerot
⁃ Académie de Dijon : Maxime Baudoncq
⁃ Académie de Grenoble : Charles-Antoine Peyrin (suppléant Cyprien Genniaux)
⁃ Académie de Guadeloupe : Fabien Gourpil
⁃ Académie de Guyane :Ryan Persaud
⁃ Académie de Lille : Valentin Peirin
⁃ Académie de Limoges : Kieran Van Der Bergh
⁃ Académie de Lyon : Arthur Jallet
⁃ Académie de Martinique : Kelian Prudent (suppléant Anthony Awad)
⁃ Académie de Montpellier : Geoffrey Faveaux (suppléante : Charlotte Jalaguier)
⁃ Académie de Nancy-Metz : Jean Binda (suppléante Marie-Lucie Failly)
⁃ Académie de Nantes : Johanna Robion
⁃ Académie de Nice :Thomas Kempf (suppléant Cesar Beyou Laugier)
⁃ Académie d'Orléans-Tours : Gaétan Martin
⁃ Académie de Paris : Mourad Boukhnifrat
⁃ Académie de Poitiers : Maïwenn Dangin (suppléant Christophe Prépoint)
⁃ Académie de Reims : Caroline Créton (suppléante Marine Meunier)
⁃ Académie de Rennes : Fabien Caillé (suppléant Florian Gloagen)
⁃ Académie de la Réunion : Alexis Chaussalet
⁃ Académie de Rouen : Mehdi Louil (suppléante Angélique Perzo)
⁃ Académie de Strasbourg : Adnane Laamach (suppléante Gwendoline Jaegle)
⁃ Académie de Toulouse : Cyprien Feilhes (suppléant Tom Joseph)
⁃ Académie de Versailles : Lucas Panvier Servais
Les trois élus appartenant au CSE et siégeant à titre consultatif sont Maeva Bouda, Lucas Marco, Axel Nicolas.
Les représentants lycéens sont souvent issus des rangs des syndicats lycéens comme l'Union Nationale Lycéenne (UNL) et la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL). Ils sont donc marqués politiquement à gauche.
Mais le CNVL compte également des élus de l'UMP Lycées.
Le CNVL est présidé par le ministre de tutelle et accueille en fonction des problématiques des représentants de l'administration comme des directeurs des directions générales du ministère, des syndicalistes et des directeurs académiques de la vie lycéenne. Pour les questions techniques, des experts sont convoqués pour aborder les problèmes et les solutionner.
Les séances du conseil ne sont pas publiques mais le compte-rendu intégral des débats est mis en ligne sur le site de la vie lycéenne (http://www.education.gouv.fr/vie-lyceenne/pid20200/comptes-rendus-du-c.n.v.l.html )
Le budget de fonctionnement se divise entre deux postes de dépenses. Les réunions du CNVL se déroulent deux fois par année scolaire et sur deux jours en région parisienne. Les frais d'organisation et d'hébergement des élus sont à la charge du ministère. Ensuite, afin de préparer les longues réunions, les fonctionnaires du CNVL font appel à des experts extérieurs rémunérés par l'organe consultatif et présents aux réunions.
Le CNVL par son rapport de communication directe avec les instances dirigeantes du ministère est en première ligne pour questionner les politiques de l'éducation actuelles.
Les représentants des syndicats lycéens de gauche, l'UNL et la FIDL qui participent au CNVL et au CSE, profitent de cette tribune pour dénoncer la suppression de postes de professeurs (6550 à la rentrée 2012) et les classes en sur-effectifs dans certains établissements.
Les élus issus de l'UMP Lycées ont répliqué en défendant le bilan du ministre et la nécessité de ne pas renouveler un poste de fonctionnaire sur deux pour réduire le déficit public.
Mais l'avis du CNVL n'est que consultatif et lors de la dernière séance, les membres de l'instance n'ont pas hésité à demander des sanctions contre les lycéens qui bloquaient leurs établissements pour protester contre les pertes de postes d'enseignants.
L'autre polémique mineure porte justement sur le rôle de cette instance qui ne se réunit que deux fois par an au minimum et n'a qu'un rôle purement consultatif. Malgré la volonté du ministre Luc Chatel de convoquer les représentants lycéens aussi souvent que nécessaire, les syndicats lycéens réclament une meilleure démocratie lycéenne.
La réforme du lycée doit entraîner une meilleure représentativité des lycéens dans la prise de décisions les concernant. Depuis la rentrée 2010, les conseils locaux, les CVL, ont des compétences étendues. À présent, ses représentants élus ont leur mot à dire sur l’accompagnement personnalisé, les dispositifs de réorientation, la restauration, l’internat, les échanges linguistiques ou encore le tutorat. Cela devrait être bientôt étendu au CNVL. La démocratie lycéenne est un des grands chantiers du ministère.
Lors de la dernière séance de consultation de mars 2011, le CNVL, le ministre Luc Chatel et les administrateurs ont débattu des solutions pour faire cesser l'harcèlement à l'école et notamment le cyber-harcèlement sur les réseaux sociaux. Ils ont fait appel à des psychologues et de psychiatres dans un comité scientifique pour étudier ce phénomène de société qui conduit des lycéens à l'exclusion et plus grave à la violence ou au suicide.
Autre sujet abordé, la sécurité à l'intérieur des lycées situés dans des quartiers pauvres ou des ghettos scolaires. Le ministère a souhaité étendre le principe des Équipes Mobiles de Sécurité (EMS) à disposition des proviseurs. Ces EMS regroupent des personnels de l’Éducation nationale et une autre moitié de personnels de la police et de la gendarmerie.
Les élus lycéens ont demandé au ministre la possibilité d'améliorer les outils de communication afin de parvenir à l'instauration d'une presse lycéenne de qualité et accessible à tous.
Enfin la place de la Culture au lycée a été au centre du débat final tant les élèves s'estiment en situation d'inégalité dans l'accès au théâtre ou au cinéma.
Rattaché au Ministère de l’Éducation Nationale, ce conseil consultatif regroupe des représentants nationaux de lycéens qui se concertent au moins deux fois par an avec le ministre de l’Éducation nationale ou son représentant afin d'améliorer le travail scolaire et la vie matérielle, sociale, culturelle et sportive dans les lycées. Il est consulté pour aider à définir les politiques publiques d'éducation qui représente le premier poste de dépenses de l’État avec 25% du budget total.
Imaginé en 1995 par le Conseil Supérieur de l’Éducation comme un organisme de consultation directe des lycéens, le CNVL délivre des avis consultatifs sur les mesures pratiques à mettre en place dans les lycées à l'échelle nationale. Depuis sa création, les représentants élus ont notamment œuvré au lancement d'une campagne publicitaire sur le respect dans le cadre scolaire (2000-2002) ou contre le racisme et l'antisémitisme dans un clip financé par le ministère en 2004. Les dernières élections ont eu lieu en octobre 2010.
Pour être membre de cette instance nationale, il faut d'abord être élu au conseil de la vie lycéenne (dans l'établissement), puis se faire désigner à l'échelon régional au Conseil académique de la vie lycéenne (C.A.V.L.).
Le CNVL se compose de 33 membres dont 30 élus issus des Conseils Académiques de la Vie Lycéenne (CAVL) régionaux.
Les trois autres représentants lycéens viennent du Conseil Supérieur de l’Éducation. Ils siègent au conseil pour un mandat de 2 ans avec un suppléant si l'élu quitte le lycée pour l'enseignement supérieur pendant son mandat.
La composition actuelle (2010-2012) du CNVL :
⁃ Académie d'Aix-Marseille : Baptiste Berard (suppléant Célia Boldrini)
⁃ Académie d'Amiens : Yann Bonnel (suppléant Sébastien May)
⁃ Académie de Besançon : Cyprien Fluzin (suppléante Alice Fostel)
⁃ Académie de Bordeaux : Aaron Godfrey (suppléant Pierre Desmond)
⁃ Académie de Caen : Benjamin Dogon (suppléant Aurélien Barre)
⁃ Académie de Clermont-Ferrand : Tristan Jalodin (suppléant David Blondo)
⁃ Académie de Corse : Ghjuvan Petru Pieri (suppléant Camille Caumel)
⁃ Académie de Créteil : Alexis Gerot
⁃ Académie de Dijon : Maxime Baudoncq
⁃ Académie de Grenoble : Charles-Antoine Peyrin (suppléant Cyprien Genniaux)
⁃ Académie de Guadeloupe : Fabien Gourpil
⁃ Académie de Guyane :Ryan Persaud
⁃ Académie de Lille : Valentin Peirin
⁃ Académie de Limoges : Kieran Van Der Bergh
⁃ Académie de Lyon : Arthur Jallet
⁃ Académie de Martinique : Kelian Prudent (suppléant Anthony Awad)
⁃ Académie de Montpellier : Geoffrey Faveaux (suppléante : Charlotte Jalaguier)
⁃ Académie de Nancy-Metz : Jean Binda (suppléante Marie-Lucie Failly)
⁃ Académie de Nantes : Johanna Robion
⁃ Académie de Nice :Thomas Kempf (suppléant Cesar Beyou Laugier)
⁃ Académie d'Orléans-Tours : Gaétan Martin
⁃ Académie de Paris : Mourad Boukhnifrat
⁃ Académie de Poitiers : Maïwenn Dangin (suppléant Christophe Prépoint)
⁃ Académie de Reims : Caroline Créton (suppléante Marine Meunier)
⁃ Académie de Rennes : Fabien Caillé (suppléant Florian Gloagen)
⁃ Académie de la Réunion : Alexis Chaussalet
⁃ Académie de Rouen : Mehdi Louil (suppléante Angélique Perzo)
⁃ Académie de Strasbourg : Adnane Laamach (suppléante Gwendoline Jaegle)
⁃ Académie de Toulouse : Cyprien Feilhes (suppléant Tom Joseph)
⁃ Académie de Versailles : Lucas Panvier Servais
Les trois élus appartenant au CSE et siégeant à titre consultatif sont Maeva Bouda, Lucas Marco, Axel Nicolas.
Les représentants lycéens sont souvent issus des rangs des syndicats lycéens comme l'Union Nationale Lycéenne (UNL) et la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL). Ils sont donc marqués politiquement à gauche.
Mais le CNVL compte également des élus de l'UMP Lycées.
Le CNVL est présidé par le ministre de tutelle et accueille en fonction des problématiques des représentants de l'administration comme des directeurs des directions générales du ministère, des syndicalistes et des directeurs académiques de la vie lycéenne. Pour les questions techniques, des experts sont convoqués pour aborder les problèmes et les solutionner.
Les séances du conseil ne sont pas publiques mais le compte-rendu intégral des débats est mis en ligne sur le site de la vie lycéenne (http://www.education.gouv.fr/vie-lyceenne/pid20200/comptes-rendus-du-c.n.v.l.html )
Le budget de fonctionnement se divise entre deux postes de dépenses. Les réunions du CNVL se déroulent deux fois par année scolaire et sur deux jours en région parisienne. Les frais d'organisation et d'hébergement des élus sont à la charge du ministère. Ensuite, afin de préparer les longues réunions, les fonctionnaires du CNVL font appel à des experts extérieurs rémunérés par l'organe consultatif et présents aux réunions.
Le CNVL par son rapport de communication directe avec les instances dirigeantes du ministère est en première ligne pour questionner les politiques de l'éducation actuelles.
Les représentants des syndicats lycéens de gauche, l'UNL et la FIDL qui participent au CNVL et au CSE, profitent de cette tribune pour dénoncer la suppression de postes de professeurs (6550 à la rentrée 2012) et les classes en sur-effectifs dans certains établissements.
Les élus issus de l'UMP Lycées ont répliqué en défendant le bilan du ministre et la nécessité de ne pas renouveler un poste de fonctionnaire sur deux pour réduire le déficit public.
Mais l'avis du CNVL n'est que consultatif et lors de la dernière séance, les membres de l'instance n'ont pas hésité à demander des sanctions contre les lycéens qui bloquaient leurs établissements pour protester contre les pertes de postes d'enseignants.
L'autre polémique mineure porte justement sur le rôle de cette instance qui ne se réunit que deux fois par an au minimum et n'a qu'un rôle purement consultatif. Malgré la volonté du ministre Luc Chatel de convoquer les représentants lycéens aussi souvent que nécessaire, les syndicats lycéens réclament une meilleure démocratie lycéenne.
La réforme du lycée doit entraîner une meilleure représentativité des lycéens dans la prise de décisions les concernant. Depuis la rentrée 2010, les conseils locaux, les CVL, ont des compétences étendues. À présent, ses représentants élus ont leur mot à dire sur l’accompagnement personnalisé, les dispositifs de réorientation, la restauration, l’internat, les échanges linguistiques ou encore le tutorat. Cela devrait être bientôt étendu au CNVL. La démocratie lycéenne est un des grands chantiers du ministère.
Lors de la dernière séance de consultation de mars 2011, le CNVL, le ministre Luc Chatel et les administrateurs ont débattu des solutions pour faire cesser l'harcèlement à l'école et notamment le cyber-harcèlement sur les réseaux sociaux. Ils ont fait appel à des psychologues et de psychiatres dans un comité scientifique pour étudier ce phénomène de société qui conduit des lycéens à l'exclusion et plus grave à la violence ou au suicide.
Autre sujet abordé, la sécurité à l'intérieur des lycées situés dans des quartiers pauvres ou des ghettos scolaires. Le ministère a souhaité étendre le principe des Équipes Mobiles de Sécurité (EMS) à disposition des proviseurs. Ces EMS regroupent des personnels de l’Éducation nationale et une autre moitié de personnels de la police et de la gendarmerie.
Les élus lycéens ont demandé au ministre la possibilité d'améliorer les outils de communication afin de parvenir à l'instauration d'une presse lycéenne de qualité et accessible à tous.
Enfin la place de la Culture au lycée a été au centre du débat final tant les élèves s'estiment en situation d'inégalité dans l'accès au théâtre ou au cinéma.