Rattachée au Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et de la Vie Associative, la DGESCO développe et met en œuvre les programmes scolaires et les politiques de l’Etat relatives aux écoles, aux collèges, aux lycées et aux lycées professionnels. Soit de la maternelle jusqu’au baccalauréat.
Elle répartit les financements et les personnels entre les différentes Académies, qui gèrent les établissements scolaires et élaborent leur réglementation. Elle assure également la tutelle pédagogique de tous les établissements français à l'étranger et des établissements privés sous contrat avec l’Etat.
Les premières politiques massives d’éducation de la population française ont été initiées par l’Etat avec les lois Ferry (1881), qui créent le principe de l’instruction obligatoire. L’Education était auparavant surtout assurée par l’Eglise.
Le Ministère de l’Education Nationale prend sa force actuelle en 1932 lorsqu’il se charge des académies disséminées sur le territoire et coordonne leurs actions à partir de Paris.
Depuis 1974, le Ministère a connu trois configurations. Il était en charge de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ou uniquement concentré sur l’Education ou sur l’Education et l’Enseignement Supérieur.
Les dernières politiques envisagées vont dans le sens d’une décentralisation et un transfert de compétences vers les rectorats et les inspections des académies.
Dans une logique de décentralisation, l’Etat a transféré les compétences en matière d’entretien des établissements aux collectivités territoriales : les écoles élémentaires pour les municipalités, les collèges pour les départements et les lycées pour les régions.
La DGESCO et ses différents services se focalisent donc sur le contenu pédagogique et opèrent comme un gestionnaire à distance.
ØService de l'Instruction Publique et de l'Action Pédagogique
- Bureau des écoles
- Bureau des collèges
- Bureau de la personnalisation des parcours scolaires et de la scolarisation des élèves handicapés
- Bureau de l'orientation et de l'insertion professionnelle
- Mission du partenariat avec le monde professionnel
- Bureau des lycées d'enseignement général et technologique
- Bureau des lycées professionnels et de l'apprentissage
- Bureau des diplômes professionnels
- Bureau de la formation professionnelle continue
● Sous-Direction des programmes d'enseignement, de la formation des enseignants et du développement numérique :
- Bureau des programmes d'enseignement
- Bureau des ressources pédagogiques
- Bureau de la formation des enseignants
- Bureau des usages et des services numériques
- Gère l’attribution des financements et l’évaluation des établissements scolaires
● Sous-Direction de la gestion des programmes budgétaires :
- Bureau du programme "enseignement scolaire public du premier degré" (Ecoles et collèges)
- Bureau du programme "enseignement scolaire public du second degré" (Lycées)
- Bureau du programme "vie de l'élève"
- Bureau de la synthèse budgétaire, des études et du contrôle de gestion (Bureau commun avec la sous-direction de la performance et du dialogue avec les académies)
● Sous-Direction de la performance et du dialogue avec les académies
- Mission "Outre-Mer"
- Bureau de suivi des stratégies et performances académiques
- Bureau du suivi des systèmes d'information
- Bureau de la synthèse budgétaire, des études et du contrôle de gestion (Bureau commun avec la sous-direction de la gestion des programmes budgétaires)
● Sous-Direction de la vie scolaire, des établissements et des actions socio-éducatives :
- Mission "prévention des discriminations et égalité fille-garçon"
- Bureau de la santé, de l'action sociale et de la sécurité
- Bureau de la politique d'éducation prioritaire et des dispositifs d'accompagnement
- Bureau des écoles et des établissements, de la vie scolaire, des relations avec les parents d'élèves et de la réglementation
- Bureau des actions éducatives, culturelles et sportives
Pour mieux appliquer les décisions nationales, l’Etat a mis en place des représentations administratives locales appelées académies.
Les 30 différentes Académies : http://www.education.gouv.fr/pid167/les-academies-et-les-inspections-academiques.html
Lille, Amiens, Rouen, Versailles, Paris, Créteil, Reims, Nancy-Metz, Strasbourg, Caen, Rennes, Nantes, Orléans-Tours, Dijon, Besançon, Poitiers, Limoges, Clermont-Ferrand, Lyon, Grenoble, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix-Marseille, Nice, Corse, Guyane, Polynésie française, Martinique, Guadeloupe, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Réunion, Wallis et Futuna, Saint-Pierre et Miquelon.
Chaque académie comporte un rectorat et une inspection académique.
Le rectorat est la représentation locale du ministère et met en œuvre les politiques éducatives définies par le gouvernement.
L’Inspection Académique est la direction des services départementaux de l'éducation nationale et s’occupe d’organiser les établissements, de gérer leurs personnels, la scolarité et l’organisation des examens comme le Brevet des Collèges ou le Baccalauréat.
Le Ministère propose sa plate-forme officielle d’informations pour son personnel :
D’après la loi de Finances du gouvernement, 94% du budget de l’Education Nationale (60,5 milliards d’euros) est consacré aux dépenses de personnels et donc principalement aux professeurs des écoles et aux professeurs des collèges et lycées.
Répartition voulue pour 2011 :
- Enseignement public du premier degré : 18,041 milliards d'euros
- Enseignement public du second degré : 29,435 milliards d'euros
- Vie de l'élève : 3,865 milliards d'euros
- Enseignement privé premier et second degré : 7,082 milliards d'euros
- Soutien : 2,082 milliards d'euros
Le reste du budget se divise entre la rénovation des établissements français à l’étranger et les frais de fonctionnement du ministère.
Depuis plusieurs années, l’Etat voudrait ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux notamment parmi le corps enseignant. Cela représente 16 000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale.
Les puissants syndicats ont manifesté plusieurs fois contre ces réductions d’effectifs et pour l’augmentation des salaires des enseignants pour compenser ce manque de personnel.
Le principal syndicat est la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) et sa division Education : le Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des écoles et PEGC (SNUIPP) (http://www.snuipp.fr/)
Il y a aussi l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (UNSA) et sa branche Education (http://www.unsa-education.org/)
Ces organisations syndicales ont également protesté contre la réforme du nouveau mode de recrutement et de formation des enseignants : la « mastérisation » des enseignants. (http://www.education.gouv.fr/cid25081/les-nouvelles-conditions-recrutement-des-personnels-enseignants-education.html)
Le but était d’augmenter le niveau des enseignants et ainsi se mettre à la norme européenne mais la communauté universitaire n’a pas ménagé ses critiques : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article1964
Cette réforme consiste à former les professeurs des écoles, collèges et lycées à l’Université et non plus dans les Instituts Universitaires de Formation des Maitres (IUFM) (http://www.iufm.education.fr/)
La réforme a été repoussée jusqu’à la rentrée 2010 à cause du manque de temps pour la mettre en place et des protestations de la Conférence des Présidents des Universités.
Jusqu’en 2009, les futurs professeurs étaient recrutés via un concours accessible au niveau Licence (Bac + 3). Dorénavant, il faut un niveau Master 2 (Bac + 5) pour présenter un des concours d’enseignants. De plus, les futurs enseignants doivent faire des stages et se plaignent de manquer de ressources pédagogiques car ils n’ont pas fini leur formation avant de se confronter à la réalité du terrain.
Le rapport Jolion évalue et critique l’efficacité de cette réforme. (http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/jolion.pdf)
Les prochaines réformes du gouvernement ne seront pas entreprises avant 2012, car le pays rentre dans une période électorale et le corps enseignant fait partie des électeurs puissants qu’il ne faudrait pas contrarier dans la perspective d’une réélection.
Chaque réforme de l’Education est soumise à un débat dans la communauté et suscite souvent de manifestations contre elle.
L’un des débats porte aujourd’hui sur la politique de diffusion et d'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication, comme « Internet à l’Ecole ». Les professeurs dénoncent le manque de moyens et les attributions inégales dans les Zones d’Education Prioritaire (ZEP). L’association Ville Internet se charge depuis 2008 de promouvoir l’usage d’Internet dès le plus jeune âge et interrogent les écoles sur leurs usages du Web. (http://ecoles-internet.net/)
L’autre polémique se concentre sur les rythmes scolaires dans le cadre de la conférence nationale sur les rythmes scolaires (http://www.rythmes-scolaires.fr/conference). Il s’agit de déterminer si le modèle français de cours en continu toute la journée est encore adapté au rythme de vie des nouvelles générations d’élèves.
Enfin la lutte contre l’illettrisme est une priorité nationale qui commence à l’Ecole. L’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme (ANCLI) mène des politiques envers les établissements scolaire pour l’acquisition des bases de lecture et d’écriture. (http://www.anlci.gouv.fr/)
Rattachée au Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et de la Vie Associative, la DGESCO développe et met en œuvre les programmes scolaires et les politiques de l’Etat relatives aux écoles, aux collèges, aux lycées et aux lycées professionnels. Soit de la maternelle jusqu’au baccalauréat.
Elle répartit les financements et les personnels entre les différentes Académies, qui gèrent les établissements scolaires et élaborent leur réglementation. Elle assure également la tutelle pédagogique de tous les établissements français à l'étranger et des établissements privés sous contrat avec l’Etat.
Les premières politiques massives d’éducation de la population française ont été initiées par l’Etat avec les lois Ferry (1881), qui créent le principe de l’instruction obligatoire. L’Education était auparavant surtout assurée par l’Eglise.
Le Ministère de l’Education Nationale prend sa force actuelle en 1932 lorsqu’il se charge des académies disséminées sur le territoire et coordonne leurs actions à partir de Paris.
Depuis 1974, le Ministère a connu trois configurations. Il était en charge de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ou uniquement concentré sur l’Education ou sur l’Education et l’Enseignement Supérieur.
Les dernières politiques envisagées vont dans le sens d’une décentralisation et un transfert de compétences vers les rectorats et les inspections des académies.
Dans une logique de décentralisation, l’Etat a transféré les compétences en matière d’entretien des établissements aux collectivités territoriales : les écoles élémentaires pour les municipalités, les collèges pour les départements et les lycées pour les régions.
La DGESCO et ses différents services se focalisent donc sur le contenu pédagogique et opèrent comme un gestionnaire à distance.
ØService de l'Instruction Publique et de l'Action Pédagogique
- Bureau des écoles
- Bureau des collèges
- Bureau de la personnalisation des parcours scolaires et de la scolarisation des élèves handicapés
- Bureau de l'orientation et de l'insertion professionnelle
- Mission du partenariat avec le monde professionnel
- Bureau des lycées d'enseignement général et technologique
- Bureau des lycées professionnels et de l'apprentissage
- Bureau des diplômes professionnels
- Bureau de la formation professionnelle continue
● Sous-Direction des programmes d'enseignement, de la formation des enseignants et du développement numérique :
- Bureau des programmes d'enseignement
- Bureau des ressources pédagogiques
- Bureau de la formation des enseignants
- Bureau des usages et des services numériques
- Gère l’attribution des financements et l’évaluation des établissements scolaires
● Sous-Direction de la gestion des programmes budgétaires :
- Bureau du programme "enseignement scolaire public du premier degré" (Ecoles et collèges)
- Bureau du programme "enseignement scolaire public du second degré" (Lycées)
- Bureau du programme "vie de l'élève"
- Bureau de la synthèse budgétaire, des études et du contrôle de gestion (Bureau commun avec la sous-direction de la performance et du dialogue avec les académies)
● Sous-Direction de la performance et du dialogue avec les académies
- Mission "Outre-Mer"
- Bureau de suivi des stratégies et performances académiques
- Bureau du suivi des systèmes d'information
- Bureau de la synthèse budgétaire, des études et du contrôle de gestion (Bureau commun avec la sous-direction de la gestion des programmes budgétaires)
● Sous-Direction de la vie scolaire, des établissements et des actions socio-éducatives :
- Mission "prévention des discriminations et égalité fille-garçon"
- Bureau de la santé, de l'action sociale et de la sécurité
- Bureau de la politique d'éducation prioritaire et des dispositifs d'accompagnement
- Bureau des écoles et des établissements, de la vie scolaire, des relations avec les parents d'élèves et de la réglementation
- Bureau des actions éducatives, culturelles et sportives
Pour mieux appliquer les décisions nationales, l’Etat a mis en place des représentations administratives locales appelées académies.
Les 30 différentes Académies : http://www.education.gouv.fr/pid167/les-academies-et-les-inspections-academiques.html
Lille, Amiens, Rouen, Versailles, Paris, Créteil, Reims, Nancy-Metz, Strasbourg, Caen, Rennes, Nantes, Orléans-Tours, Dijon, Besançon, Poitiers, Limoges, Clermont-Ferrand, Lyon, Grenoble, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix-Marseille, Nice, Corse, Guyane, Polynésie française, Martinique, Guadeloupe, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Réunion, Wallis et Futuna, Saint-Pierre et Miquelon.
Chaque académie comporte un rectorat et une inspection académique.
Le rectorat est la représentation locale du ministère et met en œuvre les politiques éducatives définies par le gouvernement.
L’Inspection Académique est la direction des services départementaux de l'éducation nationale et s’occupe d’organiser les établissements, de gérer leurs personnels, la scolarité et l’organisation des examens comme le Brevet des Collèges ou le Baccalauréat.
Le Ministère propose sa plate-forme officielle d’informations pour son personnel :
D’après la loi de Finances du gouvernement, 94% du budget de l’Education Nationale (60,5 milliards d’euros) est consacré aux dépenses de personnels et donc principalement aux professeurs des écoles et aux professeurs des collèges et lycées.
Répartition voulue pour 2011 :
- Enseignement public du premier degré : 18,041 milliards d'euros
- Enseignement public du second degré : 29,435 milliards d'euros
- Vie de l'élève : 3,865 milliards d'euros
- Enseignement privé premier et second degré : 7,082 milliards d'euros
- Soutien : 2,082 milliards d'euros
Le reste du budget se divise entre la rénovation des établissements français à l’étranger et les frais de fonctionnement du ministère.
Depuis plusieurs années, l’Etat voudrait ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux notamment parmi le corps enseignant. Cela représente 16 000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale.
Les puissants syndicats ont manifesté plusieurs fois contre ces réductions d’effectifs et pour l’augmentation des salaires des enseignants pour compenser ce manque de personnel.
Le principal syndicat est la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) et sa division Education : le Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des écoles et PEGC (SNUIPP) (http://www.snuipp.fr/)
Il y a aussi l’Union Nationale des Syndicats Autonomes (UNSA) et sa branche Education (http://www.unsa-education.org/)
Ces organisations syndicales ont également protesté contre la réforme du nouveau mode de recrutement et de formation des enseignants : la « mastérisation » des enseignants. (http://www.education.gouv.fr/cid25081/les-nouvelles-conditions-recrutement-des-personnels-enseignants-education.html)
Le but était d’augmenter le niveau des enseignants et ainsi se mettre à la norme européenne mais la communauté universitaire n’a pas ménagé ses critiques : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article1964
Cette réforme consiste à former les professeurs des écoles, collèges et lycées à l’Université et non plus dans les Instituts Universitaires de Formation des Maitres (IUFM) (http://www.iufm.education.fr/)
La réforme a été repoussée jusqu’à la rentrée 2010 à cause du manque de temps pour la mettre en place et des protestations de la Conférence des Présidents des Universités.
Jusqu’en 2009, les futurs professeurs étaient recrutés via un concours accessible au niveau Licence (Bac + 3). Dorénavant, il faut un niveau Master 2 (Bac + 5) pour présenter un des concours d’enseignants. De plus, les futurs enseignants doivent faire des stages et se plaignent de manquer de ressources pédagogiques car ils n’ont pas fini leur formation avant de se confronter à la réalité du terrain.
Le rapport Jolion évalue et critique l’efficacité de cette réforme. (http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/jolion.pdf)
Les prochaines réformes du gouvernement ne seront pas entreprises avant 2012, car le pays rentre dans une période électorale et le corps enseignant fait partie des électeurs puissants qu’il ne faudrait pas contrarier dans la perspective d’une réélection.
Chaque réforme de l’Education est soumise à un débat dans la communauté et suscite souvent de manifestations contre elle.
L’un des débats porte aujourd’hui sur la politique de diffusion et d'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication, comme « Internet à l’Ecole ». Les professeurs dénoncent le manque de moyens et les attributions inégales dans les Zones d’Education Prioritaire (ZEP). L’association Ville Internet se charge depuis 2008 de promouvoir l’usage d’Internet dès le plus jeune âge et interrogent les écoles sur leurs usages du Web. (http://ecoles-internet.net/)
L’autre polémique se concentre sur les rythmes scolaires dans le cadre de la conférence nationale sur les rythmes scolaires (http://www.rythmes-scolaires.fr/conference). Il s’agit de déterminer si le modèle français de cours en continu toute la journée est encore adapté au rythme de vie des nouvelles générations d’élèves.
Enfin la lutte contre l’illettrisme est une priorité nationale qui commence à l’Ecole. L’Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme (ANCLI) mène des politiques envers les établissements scolaire pour l’acquisition des bases de lecture et d’écriture. (http://www.anlci.gouv.fr/)