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Résumé:

En plus du bureau du cabinet et du haut fonctionnaire de défense, le ministère des sports com­prend: le ser­vice de l’ins­pec­tion géné­rale (IG), la direc­tion des sports (DS), la direc­tion des res­sour­ces humai­nes (DRH), la direc­tion des affai­res finan­ciè­res, juri­di­ques et des ser­vi­ces (DAFJS) et le bureau de la com­mu­ni­ca­tion (COMM).

Le ministère des sports a vocation à organiser le sport français national et international, sur les plans scolaire, amateur et professionnel. Il collabore avec les services des Affaires étrangères au niveau international dans le domaine sportif et pour organiser des compétitions. Avec le secrétariat d'État à la Santé, il a prend en charge la médecine du sport et la lutte contre le dopage.

 

La direction des sports applique la politique ministérielle en rapport avec les acti­vi­tés phy­si­ques et spor­ti­ves dans le respect des condi­tions de sécu­rité et d’enca­dre­ment. Elle favorise l’accès au sport au plus grand nombre et considère le sport comme une voie royale pour l’intégration. Elle entretient des relations étroites avec les fédérations sportives et signe avec chacune d'entre elles des contrats d'objectifs.

 

Pour conduire sa politique, elle s’appuie sur les réseaux des services déconcentrés et des établissements du ministère qui lui sont rattachés, ainsi que sur le Musée national du sport, crée en 1963 pour réu­nir et exposer le patri­moine spor­tif de notre société.

 

Le ministère des sports s'avère être un acteur majeur de la vie économique française puisqu'il gère un domaine ayant pesé près de 34 milliards d'euros en 2008.

http://www.sports.gouv.fr/index/communication/statistiques/stat-info/

plus
Histoire:

La direction des sports, en tant qu’entité du ministère des sports, est liée à l’histoire de ce dernier. C’est en 1936 qu’apparaît la première forme du ministère des sports sous le nom de sous-secrétariat d'État aux Sports et à l'organisation des loisirs, confié de 1936 à 1938 à Léo Lagrange auprès du ministre de la Santé publique Henri Sellier, sous le gouvernement du Front populaire.

Les compétences en matière de jeunesse et de sport ne font alors pas parti des attributions d’un sous-secrétaire d’Etat. C’est chose faite à partir de 1946, quand elles apparaissent aux tâches attribuées soit à un secrétaire d’Etat soit à un ministre.

François Missoffe est le premier ministre spécifiquement chargé de la jeunesse et des sports, rôle qu’il exercera de 1966 à 1968, sous les gouvernements Pompidou.

Si entre 1968 et aujourd’hui, la jeunesse et les sports ont souvent été liés, il existe des exceptions notables.

Ainsi, les sports n’ont constitué un ministère à part entière qu’entre 2002 et 2004 sous la direction de Jean-François Lamour avant d’être renommés Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative en 2004, puis Ministère de la Santé et des Sports en 2007. En 2009, Rama Yade était secrétaire d’Etat chargée uniquement des Sports auprès de Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé et des Sports.

Depuis 2010, le ministère des sports existe en tant que tel et est dirigé par Chantal Jouanno.

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Ses missions:

Considérant le sport comme facilitant l’intégration, la direction des sports favorise les actions qui vont dans ce sens. Ainsi, elle tend à favoriser et à faciliter l’accès des personnes handicapées aux activités sportives, sou­tient les ini­tia­ti­ves qui favo­ri­sent l’accès le plus large des fem­mes aux pra­ti­ques spor­ti­ves et aux plus hauts rangs des ins­tan­ces diri­gean­tes des fédé­ra­tions spor­ti­ves.

 

Elle élabore et applique une politique de pré­ven­tion et de lutte contre les inci­vi­li­tés et la vio­lence dans le sport et s’assure que les équipements sportifs sont aux normes de sécurité. Toujours dans cet objectif sécuritaire, elle participe, avec ses partenaires, à la réalisation d’actions de prévention des accidents liés à la pratique sportive (port du casque à vélo, loisirs de montagne et nautiques...) et a conçu une réglementation pour sécuriser la pratique sportive.

C’est elle qui délivre les autorisations d’exercer aux différents éducateurs sportifs.

De plus, elle engage et coor­donne la poli­ti­que de pré­ven­tion et de santé en matière spor­tive et met en avant les actions per­met­tant de pré­ser­ver la santé du public par la pra­ti­que spor­tive. De ce fait, elle élabore et assure le suivi de la poli­ti­que anti-dopage.

Au-delà de sa fonction d'expertise auprès de tous les services de l'État et l'élaboration des textes réglementaires et législatifs, la direction des sports assure la tutelle de toutes les fédérations sportives. D’un point de vu financier, elle soutient ces 110 fédé­ra­tions spor­ti­ves agréées dans la mise en œuvre de leurs pro­jets qui entrent dans les prio­ri­tés du minis­tère des sports en matière de déve­lop­pe­ment sportif. Ce sont des actions visant des publics cibles, des poli­ti­ques d’ouver­ture de clubs et de pra­ti­ques com­pé­ti­ti­ves.

La direc­tion des sports inter­vient pour la délivrance de formation. « L’Etat assure ou contrôle, en liaison avec toutes les parties intéressées, l'organisation des formations conduisant aux différentes professions des activités physiques et sportives et la délivrance des diplômes correspondants. » (article 1er de la loi du 16 juillet 1984). Ainsi, elle aide à struc­tu­rer et sou­te­nir la pro­fes­sion­na­li­sa­tion de l’enca­dre­ment des asso­cia­tions par des aides spé­ci­fi­ques, notam­ment dans le cadre du partenariat avec les associations « Profession-Sport » et le dis­po­si­tif « Plan sport emploi » (PSE). Ce dernier, créé en 1996, a pour objectif de professionnaliser les associations sportives en améliorant l'encadrement des activités ainsi que le fonctionnement et la gestion grâce à l’octroi, après signa­ture d’une conven­tion, d’une aide finan­cière dégres­sive sur 4 ans. Le PSE permet de faciliter le recrutement d’un cadre technique, d’un éducateur sportif, d’un agent d’animation, d’un agent d’accueil ou de développement.

http://www.sports.gouv.fr/index/metiers-et-formations/emploi-dans-le-sport-et-l/le-plan-sport-emploi-pse/

Autre rôle de la direction des sports: garantir le dispositif conduisant au sport de haut niveau.

Dans le cadre des filières d’accès au sport de haut niveau, la direction des sports aide les personnes déjà reconnues comme sportifs de haut niveau et inscrits sur les listes ministérielles en tant que tels à avoir accès à des conditions d’entraînement et de suivi médical, diététique et psychologique optimales pour se préparer pour les compétitions internationales.

C’est au conseiller technique sportif de chaque fédération que revient le rôle d’appliquer la politique du sport de haut niveau.

La direc­tion des sports valorise également la langue française auprès des instances internationales et vise à rassembler du soutien  pour l’organisation, en France, de grands événements spor­tifs inter­na­tio­naux en par­ti­cu­lier par le biais d’aides finan­ciè­res à la réa­li­sa­tion d’équipements d’enver­gure mon­diale, ainsi qu’aux orga­ni­sa­teurs (fédé­ra­tions, asso­cia­tions, grou­pe­ments d’inté­rêt public cons­ti­tués spé­ci­fi­que­ment par exem­ple pour l’orga­ni­sa­tion de la Coupe du monde de rugby de 2007).

http://www.acteursdusport.fr/

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Où va l’argent:

Le budget regroupe les crédits du programme Sport (216 565 118 euros), les moyens du Centre national pour le Développement du Sport (CNDS) (295 784 500 euros) et les autres moyens qui participent à ces politiques inscrits sur le programme Soutien de la mission Solidarité (354 152 529 euros).

 

Forte de son augmentation budgétaire, la direction des sports souhaite promouvoir la pratique physique et sportive à tous les niveaux. Les priorités financées par le programme Sport sont les suivantes:

- soutien aux fédérations sportives à hauteur de 93 millions d’euros (77 millions issus du programme Sport et 16 millions issus du CNDS)

- développement du sport de haut niveau: 45 millions d’euros pour la rénovation de l’INSEP et à la prise en compte de ses nouvelles missions et 16 millions d’euros pour la modernisation des écoles nationales et des CREPS.

- lutte contre le dopage à hauteur de 7,8 millions pour l’Agence française de lutte contre le dopage et 600 000 euros alloués à l’Agence mondiale antidopage.

 

Ces moyens colossaux visent en particulier les jeunes scolarisés (notamment au travers d’activités sportives d’accompagnement éducatif), les habitants des quartiers en difficulté pour lesquels le CNDS consacre 15% de ses crédits d’intervention, le public féminin (qui tend à moins pratiquer que le public masculin), les personnes handicapées (qui doivent pouvoir accéder à la pratique sportive) et les habitants des zones rurales où il faut aider à la pratique sportive grâce au développement de politiques d’aménagements.

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Polémiques:

http://www.marianne2.fr/La-cour-des-comptes-denonce-le-musee-fantome-des-sports_a202919.html

 

En février 2011, une polémique survient suite à la publication d’un rapport de la cour des comptes. Ce rapport 2011 évoque « un musée largement virtuel », en faisant référence au Musée National du Sport, sous tutelle administrative et financière de la direction des sports qui définit les orientations générales du musée.

Ce musée est voulu comme un musée de l’identité sportive et de l’éthique du sport selon Chantal Jouanno, actuelle ministre chargée des sports. Trop méconnu (le musée existe depuis 1963 mais entre juin 2008 et septembre 2009, seuls 11 173 personnes l’ont visité), trop coûteux (les travaux pour aménager cette « vitrine » du sport ont coûté 4,4 millions d’euros) et très mal géré. En effet, en 2006, le musée n’a établi ni budget, ni compte financier. Le ministère des sports le finance à hauteur de 0,9 millions d’euros. Trop peu selon la cour des comptes qui fustige un manque d’engagement.

www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/23_musee_national_du_sport.pdf

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Anciens directeurs:

Joël Delplanque : directeur des sports de 1998 à 2003. Il est actuellement président de la Fédération Française de Handball.

Dominique Laurent: directrice des sports de 2003 à 2008. Elle est la toute première femme à occuper le poste numéro un de l'administration du sport français, presque une révolution dans un milieu où le pouvoir est essentiellement confié à des hommes. Son parcours est atypique pour cette fonction. Diplômée de l’ENA, elle rejoint le Conseil d’Etat dont elle est issue, lors de son remplacement par Bertrand Jarrige en 2008.

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En plus du bureau du cabinet et du haut fonctionnaire de défense, le ministère des sports com­prend: le ser­vice de l’ins­pec­tion géné­rale (IG), la direc­tion des sports (DS), la direc­tion des res­sour­ces humai­nes (DRH), la direc­tion des affai­res finan­ciè­res, juri­di­ques et des ser­vi­ces (DAFJS) et le bureau de la com­mu­ni­ca­tion (COMM).

Le ministère des sports a vocation à organiser le sport français national et international, sur les plans scolaire, amateur et professionnel. Il collabore avec les services des Affaires étrangères au niveau international dans le domaine sportif et pour organiser des compétitions. Avec le secrétariat d'État à la Santé, il a prend en charge la médecine du sport et la lutte contre le dopage.

 

La direction des sports applique la politique ministérielle en rapport avec les acti­vi­tés phy­si­ques et spor­ti­ves dans le respect des condi­tions de sécu­rité et d’enca­dre­ment. Elle favorise l’accès au sport au plus grand nombre et considère le sport comme une voie royale pour l’intégration. Elle entretient des relations étroites avec les fédérations sportives et signe avec chacune d'entre elles des contrats d'objectifs.

 

Pour conduire sa politique, elle s’appuie sur les réseaux des services déconcentrés et des établissements du ministère qui lui sont rattachés, ainsi que sur le Musée national du sport, crée en 1963 pour réu­nir et exposer le patri­moine spor­tif de notre société.

 

Le ministère des sports s'avère être un acteur majeur de la vie économique française puisqu'il gère un domaine ayant pesé près de 34 milliards d'euros en 2008.

http://www.sports.gouv.fr/index/communication/statistiques/stat-info/

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Histoire:

La direction des sports, en tant qu’entité du ministère des sports, est liée à l’histoire de ce dernier. C’est en 1936 qu’apparaît la première forme du ministère des sports sous le nom de sous-secrétariat d'État aux Sports et à l'organisation des loisirs, confié de 1936 à 1938 à Léo Lagrange auprès du ministre de la Santé publique Henri Sellier, sous le gouvernement du Front populaire.

Les compétences en matière de jeunesse et de sport ne font alors pas parti des attributions d’un sous-secrétaire d’Etat. C’est chose faite à partir de 1946, quand elles apparaissent aux tâches attribuées soit à un secrétaire d’Etat soit à un ministre.

François Missoffe est le premier ministre spécifiquement chargé de la jeunesse et des sports, rôle qu’il exercera de 1966 à 1968, sous les gouvernements Pompidou.

Si entre 1968 et aujourd’hui, la jeunesse et les sports ont souvent été liés, il existe des exceptions notables.

Ainsi, les sports n’ont constitué un ministère à part entière qu’entre 2002 et 2004 sous la direction de Jean-François Lamour avant d’être renommés Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative en 2004, puis Ministère de la Santé et des Sports en 2007. En 2009, Rama Yade était secrétaire d’Etat chargée uniquement des Sports auprès de Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé et des Sports.

Depuis 2010, le ministère des sports existe en tant que tel et est dirigé par Chantal Jouanno.

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Ses missions:

Considérant le sport comme facilitant l’intégration, la direction des sports favorise les actions qui vont dans ce sens. Ainsi, elle tend à favoriser et à faciliter l’accès des personnes handicapées aux activités sportives, sou­tient les ini­tia­ti­ves qui favo­ri­sent l’accès le plus large des fem­mes aux pra­ti­ques spor­ti­ves et aux plus hauts rangs des ins­tan­ces diri­gean­tes des fédé­ra­tions spor­ti­ves.

 

Elle élabore et applique une politique de pré­ven­tion et de lutte contre les inci­vi­li­tés et la vio­lence dans le sport et s’assure que les équipements sportifs sont aux normes de sécurité. Toujours dans cet objectif sécuritaire, elle participe, avec ses partenaires, à la réalisation d’actions de prévention des accidents liés à la pratique sportive (port du casque à vélo, loisirs de montagne et nautiques...) et a conçu une réglementation pour sécuriser la pratique sportive.

C’est elle qui délivre les autorisations d’exercer aux différents éducateurs sportifs.

De plus, elle engage et coor­donne la poli­ti­que de pré­ven­tion et de santé en matière spor­tive et met en avant les actions per­met­tant de pré­ser­ver la santé du public par la pra­ti­que spor­tive. De ce fait, elle élabore et assure le suivi de la poli­ti­que anti-dopage.

Au-delà de sa fonction d'expertise auprès de tous les services de l'État et l'élaboration des textes réglementaires et législatifs, la direction des sports assure la tutelle de toutes les fédérations sportives. D’un point de vu financier, elle soutient ces 110 fédé­ra­tions spor­ti­ves agréées dans la mise en œuvre de leurs pro­jets qui entrent dans les prio­ri­tés du minis­tère des sports en matière de déve­lop­pe­ment sportif. Ce sont des actions visant des publics cibles, des poli­ti­ques d’ouver­ture de clubs et de pra­ti­ques com­pé­ti­ti­ves.

La direc­tion des sports inter­vient pour la délivrance de formation. « L’Etat assure ou contrôle, en liaison avec toutes les parties intéressées, l'organisation des formations conduisant aux différentes professions des activités physiques et sportives et la délivrance des diplômes correspondants. » (article 1er de la loi du 16 juillet 1984). Ainsi, elle aide à struc­tu­rer et sou­te­nir la pro­fes­sion­na­li­sa­tion de l’enca­dre­ment des asso­cia­tions par des aides spé­ci­fi­ques, notam­ment dans le cadre du partenariat avec les associations « Profession-Sport » et le dis­po­si­tif « Plan sport emploi » (PSE). Ce dernier, créé en 1996, a pour objectif de professionnaliser les associations sportives en améliorant l'encadrement des activités ainsi que le fonctionnement et la gestion grâce à l’octroi, après signa­ture d’une conven­tion, d’une aide finan­cière dégres­sive sur 4 ans. Le PSE permet de faciliter le recrutement d’un cadre technique, d’un éducateur sportif, d’un agent d’animation, d’un agent d’accueil ou de développement.

http://www.sports.gouv.fr/index/metiers-et-formations/emploi-dans-le-sport-et-l/le-plan-sport-emploi-pse/

Autre rôle de la direction des sports: garantir le dispositif conduisant au sport de haut niveau.

Dans le cadre des filières d’accès au sport de haut niveau, la direction des sports aide les personnes déjà reconnues comme sportifs de haut niveau et inscrits sur les listes ministérielles en tant que tels à avoir accès à des conditions d’entraînement et de suivi médical, diététique et psychologique optimales pour se préparer pour les compétitions internationales.

C’est au conseiller technique sportif de chaque fédération que revient le rôle d’appliquer la politique du sport de haut niveau.

La direc­tion des sports valorise également la langue française auprès des instances internationales et vise à rassembler du soutien  pour l’organisation, en France, de grands événements spor­tifs inter­na­tio­naux en par­ti­cu­lier par le biais d’aides finan­ciè­res à la réa­li­sa­tion d’équipements d’enver­gure mon­diale, ainsi qu’aux orga­ni­sa­teurs (fédé­ra­tions, asso­cia­tions, grou­pe­ments d’inté­rêt public cons­ti­tués spé­ci­fi­que­ment par exem­ple pour l’orga­ni­sa­tion de la Coupe du monde de rugby de 2007).

http://www.acteursdusport.fr/

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Où va l’argent:

Le budget regroupe les crédits du programme Sport (216 565 118 euros), les moyens du Centre national pour le Développement du Sport (CNDS) (295 784 500 euros) et les autres moyens qui participent à ces politiques inscrits sur le programme Soutien de la mission Solidarité (354 152 529 euros).

 

Forte de son augmentation budgétaire, la direction des sports souhaite promouvoir la pratique physique et sportive à tous les niveaux. Les priorités financées par le programme Sport sont les suivantes:

- soutien aux fédérations sportives à hauteur de 93 millions d’euros (77 millions issus du programme Sport et 16 millions issus du CNDS)

- développement du sport de haut niveau: 45 millions d’euros pour la rénovation de l’INSEP et à la prise en compte de ses nouvelles missions et 16 millions d’euros pour la modernisation des écoles nationales et des CREPS.

- lutte contre le dopage à hauteur de 7,8 millions pour l’Agence française de lutte contre le dopage et 600 000 euros alloués à l’Agence mondiale antidopage.

 

Ces moyens colossaux visent en particulier les jeunes scolarisés (notamment au travers d’activités sportives d’accompagnement éducatif), les habitants des quartiers en difficulté pour lesquels le CNDS consacre 15% de ses crédits d’intervention, le public féminin (qui tend à moins pratiquer que le public masculin), les personnes handicapées (qui doivent pouvoir accéder à la pratique sportive) et les habitants des zones rurales où il faut aider à la pratique sportive grâce au développement de politiques d’aménagements.

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Polémiques:

http://www.marianne2.fr/La-cour-des-comptes-denonce-le-musee-fantome-des-sports_a202919.html

 

En février 2011, une polémique survient suite à la publication d’un rapport de la cour des comptes. Ce rapport 2011 évoque « un musée largement virtuel », en faisant référence au Musée National du Sport, sous tutelle administrative et financière de la direction des sports qui définit les orientations générales du musée.

Ce musée est voulu comme un musée de l’identité sportive et de l’éthique du sport selon Chantal Jouanno, actuelle ministre chargée des sports. Trop méconnu (le musée existe depuis 1963 mais entre juin 2008 et septembre 2009, seuls 11 173 personnes l’ont visité), trop coûteux (les travaux pour aménager cette « vitrine » du sport ont coûté 4,4 millions d’euros) et très mal géré. En effet, en 2006, le musée n’a établi ni budget, ni compte financier. Le ministère des sports le finance à hauteur de 0,9 millions d’euros. Trop peu selon la cour des comptes qui fustige un manque d’engagement.

www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA/23_musee_national_du_sport.pdf

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Anciens directeurs:

Joël Delplanque : directeur des sports de 1998 à 2003. Il est actuellement président de la Fédération Française de Handball.

Dominique Laurent: directrice des sports de 2003 à 2008. Elle est la toute première femme à occuper le poste numéro un de l'administration du sport français, presque une révolution dans un milieu où le pouvoir est essentiellement confié à des hommes. Son parcours est atypique pour cette fonction. Diplômée de l’ENA, elle rejoint le Conseil d’Etat dont elle est issue, lors de son remplacement par Bertrand Jarrige en 2008.

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