L’Inspection Générale des Bibliothèques dépend à la fois du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de celui de la Culture. Ce service d’inspection surveille et évalue les bibliothèques publiques françaises : municipales, départementales et universitaires. L’inspection intervient sur demande de la collectivité locale ou à l’initiative de l’IGB ou d’un ministre. L’IGB mène également des études thématiques et participe au recrutement des personnels des bibliothèques en siégeant dans les jurys de sélection.

Fondée en 1822 à la demande du roi Louis XVIII, l’inspection se résumait à un seul homme qui avait la responsabilité de contrôler les nouvelles bibliothèques publiques créées grâce aux ouvrages confisqués pendant la Révolution.

Son rôle a évolué avec la création des bibliothèques universitaires. C’est à ce titre que l’IGB fait partie du Ministère de l’Enseignement Supérieur, où elle assure depuis 1985 une mission de contrôle et de conseil.

Depuis 1990, l’inspection reçoit des commandes pour mener des études thématiques sur l’activité des fonds documentaires des universités publiques.

Son rôle est défini par sa lettre de mission annuelle : (http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2011/91/3/lettre_de_mission_2010-2011_169913.pdf)

L’Inspection Générale des Bibliothèques a reçu trois missions principales :

• Mission de contrôle des bibliothèques des universités et de leurs organisations et politiques documentaires
• Mission d’études thématiques comme sur l’emploi des étudiants dans les bibliothèques ou les aides financières données par les collectivités locales
• Présider les jurys de recrutement du personnel des bibliothèques et assurer leur formation initiale et continue

Les dix inspecteurs de l’IGB sont recrutés parmi les conservateurs des bibliothèques, ayant atteint au moins le grade de conservateur en chef. L’un d’eux est désigné par les deux ministres de tutelle comme le doyen.

Les inspecteurs reçoivent une zone d’inspection à couvrir par région, académies et institutions de documentation nationales. (http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid21640/organisation-de-l-i.g.b.-inspection-generale-des-bibliotheques.html)

Les inspecteurs mènent des études thématiques sur l’activité des bibliothèques et leur fonctionnement. (http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid20373/etudes-confiees-a-l-i.g.b.-inspection-generale-des-bibliotheques.html)

L’IGB publie chaque année son rapport d’activité et son rapport sur les concours de la fonction publique liés à l’activité des bibliothèques. (http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid21652/les-rapports-de-l-i.g.b.html)

Le Syndicat National du Personnel Technique de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et des Personnels de Bibliothèques (SNPTES) (http://www.snptes.org/-Personnels-des-Bibliotheques-.html) est le partenaire social principal dans ce secteur, se muant souvent en première force d’opposition au gouvernement.

L’Association des Bibliothécaires de France est l’organisation professionnelle qui dialogue avec l’Etat et représente les intérêts de 3000 adhérents. (http://www.abf.asso.fr/) et (http://abfblog.wordpress.com/) Les Inspecteurs Généraux sont souvent issus de ses rangs.

Le budget de l’IGB est consacré à l’évaluation des bibliothèques universitaires.

Cette évaluation fait partie des éléments de négociation des contrats pluriannuels entre l’Etat et les universités.