A Libourne en Gironde, les cérémonies du souvenir pour le 8 mai s’annonçaient pourtant tranquilles. C’était sans compter l’entrée en lice des candidats aux élections législatives Patrick Nivet, du Mouvement républicain et citoyen (MRC), et sa concurrente du Front de gauche (FG), Marie-Laurence Arnaud. Juste après les manifestations, les deux candidats entament une discussion qui loin de démarrer dans la cordialité, s’envenime rapidement. Tant et si bien que le chevènementiste à court d’arguments devant madame Arnaud, ne trouve pas mieux que de lui balancer une gifle magistrale pour la faire taire. La candidate du front de gauche, pas très fan de ce type de technique pour clore une conversation, décide de porter plainte. De son coté, Patrick Nivet, contrit, déplore son geste dès le lendemain : « Je l’ai giflée et je le regrette », avait-il expliqué. Poussant son acte de contrition jusqu’au bout, il se dit soulagé du dépôt de plainte effectué le lendemain, par Marie Laurence Arnaud : « Cela va me permettra d’expliquer l’affaire qui est une maladresse de ma part ». Mais la dame ne l’entend pas ainsi et décide de maintenir sa plainte comme elle l’a affirmé à France-Soir : « Je n’appelle pas ça un incident (...), il m’a mis une gifle avec une force particulière car j’ai trois jours d’incapacité totale de travail et c’est pourquoi j’ai déposé plainte contre lui pour violence volontaire ». Au bout du compte, Patrick Nivet a décidé de jeter l’éponge et s’est retiré de la bataille des législatives au profit de son suppléant François Mas.
Véronique Pierron