Le Proche-Orient n’en finit pas d’être une poudrière. Une poudrière qui n’en finit pas de diviser non plus. Cette fois, c’est Europe-Ecologie les Verts qui monte au créneau par la voix de sa secrétaire général, Emmanuelle Cosse. Dans un communiqué, elle fait savoir son désaccord à François Hollande qui avait exprimé mercredi au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, « la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza ». « Il lui a rappelé que la France condamne fermement ces agressions », pouvait-on lire dans un communiqué de l'Elysée qui précisait aussi qu’ « il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces ».
EELV a réagi à ce soutien : « Le président de la République française a témoigné son entière solidarité envers Benyamin Netanyahu et apporté son soutien à la politique de représailles menée par Israël, laquelle frappe aveuglément les populations civiles palestiniennes ». « EELV s’oppose à ce point de vue qui justifie par avance toutes les opérations militaires (raids aériens et attaques terrestres), particulièrement sur la bande de Gaza, au motif de prévenir le terrorisme » et assure que « La violence armée ne saurait être une réponse efficace. Les morts civiles sont autant d’obstacles à la poursuite de l'objectif de paix au Proche-Orient ». Le parti Vert demande la fin des combats et la mise en place d’un cordon humanitaire sur Gaza en estimant « indispensable et urgente une action volontariste de l’Europe et de la France en ce sens ».
Véronique Pierron
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