« Même si cela avait commencé, nous devons changer encore l'image de notre assemblée, souvent caricaturée certes, mais qui se doit aujourd'hui à plus de transparence, plus de modestie » avait affirmé Jean-Pierre Bel lors de son élection à la présidence du Sénat le 1er octobre 2011. C’est ainsi que pour coller à cette exigence de transparence, cette année le budget du Sénat a été certifié par la Cour des comptes. Les juges des finances publiques donnent d’ailleurs une bonne note à l’assemblée en estimant que « les comptes du Sénat (...) sont, dans leurs aspects significatifs, réguliers et sincères ».
Si l’on se penche sur la ventilation de la dotation de 311 M€, 143 d’entre eux vont aux indemnités parlementaires et aux salaires du personnel du Sénat. Ensuite, 102 M€ reviennent aux assistants parlementaires et au fonctionnement des groupes politiques. Enfin, 36 M€ sont consacrés aux coûts de fonctionnement de l’Assemblée comme le téléphone, les réceptions et le chiffre étonnant de 682 000€ destinés aux travaux d’impression.
Le rapport de certification de la Cour des comptes souligne la stabilité des dépenses et donne l’exemple de l’entretien du jardin du Luxembourg qui appartient au Sénat et accueille tous les ans entre 5 et 6 millions de visiteurs. Toutefois, la Cour met en exergue que les sénateurs reçoivent une pension de retraite mensuelle nette de 4 342€ en moyenne soit 1 000€ de plus que la pension moyenne d’un député.
Véronique Pierron
Pour en savoir plus :
Jean-Pierre Bel (Nouvel Observateur)
Le rapport de certification de la Cour des comptes (Cour des comptes)