Certes des progrès ont été faits mais des améliorations sont encore possibles sur la gestion financière de l’Élysée, et notamment en termes d'achats ou de « contrôle interne », selon la Cour des comptes. Pour la sixième année consécutive, les Sages de la rue Cambon ont passé au crible les comptes et la gestion des services de la Présidence de la République. Leur rapport qui porte sur l’ensemble de l’année 2013 a été publié ce mardi.
"La dotation disponible a été ramenée de 103,5 à 101,2 millions d'euros » en 2013, écrit la Cour des comptes. Soit une baisse de 2,2% par rapport à l’année 2012. Et surtout 2,25 millions ont pu être reversés au budget général. Ainsi en 2013, les dépenses de fonctionnement courant, les achats de matières premières et d’approvisionnement ont diminué. Autre satisfecit de la Cour : la gestion du parc automobile « qui a continué d’être améliorée », soulignent les Sages de la rue Cambon.
La Cour des comptes s’est également penchée sur les dépenses liées à Valérie Trierweiler. L’ex-première dame a coûté un peu plus de 480 000 euros à l’État en 2013 : 396 900 euros versés à ses cinq collaborateurs directs et 85 000 euros de frais de déplacement. « Les postes ont tous été supprimés ; en février 2014, ces personnels ont été affectés sur des postes vacants de la Présidence ou remis à disposition de leur administration d'origine », précise le rapport.
Caroline Moisson
Pour en savoir plus :
Les comptes et la gestion des services de la présidence de la République (Cour des comptes)