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Nom: Marc Laffineur
Position actuelle: Secrétaire d'Etat aux Anciens combattants

Marc Laffineur est né le 10 août 1945 à Maubeuge (Nord). Benjamin d'une famille de 16 enfants et père de 3 enfants, Marc Laffineur est docteur en médecine.

Elu conseiller général de Maine-et-Loire en 1982, il devient maire d'Avrillé l’année suivante, avant de se voir réélu à ce poste en 1989, 1995 et 2001. En 2008, il gagne l'élection municipale d'Avrillé au premier tour avec 59,63 % des voix. Il est aussi vice-président de la Communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole depuis 2001.

En 1988, il est élu député (UDF) de la 7e circonscription de Maine-et-Loire. Initialement membre de l'UDF, il reste à Démocratie libérale lorsque le courant quitte l'UDF en mai 1998. Il conserve son siège lors des élections législatives françaises de 1993, les législatives de 1997 et 2002. En 2007, il est élu au premier tour avec 51,70 % des voix.

En septembre 2002, il devient membre de l'UMP et est élu vice-président du groupe UMP de l'Assemblée Nationale de 2004 à 2007 auprès de Bernard Accoyer.

En 2006, il prend la présidence de la fédération UMP de Maine-et-Loire à Roselyne Bachelot.

Marc Laffineur est depuis 2008 1er vice-président délégué de Dialogue & Initiative. Fondé en 2000 par Michel Barnier, Jacques Barrot, Dominique Perben et Jean-Pierre Raffarin, Dialogue & Initiative (http://www.dialogue-initiative.com/) a préfiguré la création de l'UMP et rassemble 120 parlementaires de la droite et du centre. Marc Laffineur anime alors le club autour d'un leitmotiv : « Comment remettre l'économie au service de l'homme ? ». En vue de l'élaboration du projet présidentiel pour 2012, il a organisé en 2011 deux Colloques à l'Assemblée nationale sur les thèmes : « Argent et Humanisme font-ils bon ménage ? » et « Les écarts de salaire sont-ils sans limites ? ».

À partir de 2007, il occupe la fonction de 1er vice-président de l'Assemblée nationale jusqu'au 29 juin 2011, date à laquelle il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants. En octobre 2011, il lance avec son collègue Jean Leonetti, le Ministre des affaires européennes, le courant des Humanistes de l'UMP.

Il est par ailleurs co-président du groupe d'études sur les maladies orphelines, qu'il a lui-même fondé.

Rapporteur spécial du budget des collectivités territoriales à l’Assemblée nationale, membre du Comité des Finances Locales et de la Commission chargée de la labellisation des pôles d’excellence rurale, Marc Laffineur est notamment l’auteur du rapport de suivi de la réforme de la taxe professionnelle. C’est lui qui porte l’engagement de la Majorité pour la justice fiscale entre les territoires. Il mène actuellement une mission sur la création du fonds national de péréquation sur les ressources intercommunales et communales qui doit redistribuer 1 milliard d’euros en 2015.

Marc Laffineur appartient enfin à la Commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale au sein de laquelle il est chargé du rapport d'information sur l'avant-projet de budget général des Communautés européennes.

 

Polémiques :

 

Un article du 22 février 2012 tiré du Parisien faisait état d’une polémique autour de l’organisation d’un colloque sur le FLN (Front de Libération nationale), dans les locaux du conseil général du Gard en mars par neuf associations, et soupçonnées d’avoir reçu des subventions de l’Etat. Une accusation fermement démentie par Marc Laffineur, en charge des Harkis et des Rapatriés :

 

Marc Laffineur (…) rappelle que l'Etat n'a apporté aucun soutien, ni aucune subvention à cette manifestation, (…) condamnant fermement l'utilisation frauduleuse d'un logo du ministère de la Culture et de la Communication par les organisateurs.

 

Le 4 mars 2012, Sud-Ouest.fr publie un article intitulé: « Anciens combattants : des promesses en question. » En effet, alors que le préfet délégué à la défense et à la sécurité Hubert Weigel a remplacé Marc Laffineur à la cérémonie d’hommage aux morts pour la France de la Gironde qui a eu lieu le 03 mars à Arcachon, le secrétaire d’Etat n’a pu répondre aux critiques de l’assistance :

Mais il s'est fait corriger dans la salle : « Tous les anciens combattants d'Afrique du nord n'ont pas la double campagne. C'est faux. Parce que le décret est inapplicable ! »

 

D'autres ont évoqué les anciens envoyés en Algérie après le 2 juillet 1962, date de l'indépendance : « Nous sommes les oubliés. Il y a eu plus de 500 morts jusqu'en 1964, au moment où l'armée a quitté l'Algérie. Nous sommes 15 000 à ne pas bénéficier de la carte de combattant. »

 

 

 

 

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