Si Pascal Meunier a déjà occupé des postes dans diverses ambassades au début de sa carrière, c’est la première fois qu’il est nommé ambassadeur. Indispensable dans l’une des nouvelles républiques de l’ex URSS, cet orientaliste de 62 ans parle couramment le russe. Avant d’accéder au poste d’ambassadeur, Pascal Meunier a fait une longue carrière en acquérant une expérience autant dans les ambassades, dans les ministères que dans les grandes entreprises. Né le 19 mars 1953 à Maubeuge, il suit une double formation à l’Institut d’études politiques de Paris et à l’Institut national des langues et civilisations. Un cursus qui le mène en 1973, au ministère des affaires étrangères où il est envoyé en poste entre 1974 et 1988, dans les ambassades de France à Tokyo, Prague, Varsovie puis Stockholm. De retour en France, il occupe des fonctions diverses au sein de l’administration centrale du Quai d’Orsay notamment à la direction d’Europe et à celle d’Asie et d’Océanie.
Des ministères aux grandes entreprises
Il change ensuite de ministère et fait un bref passage de 1988 à 1989 au ministère de l’industrie comme chef du service des affaires internationales à la direction des hydrocarbures. Entre 1992 et 1993, on le retrouve au ministère de l’économie et des finances où il est le conseiller diplomatique de Bruno Durieux alors délégué au Commerce extérieur. En 1993, changement de cap puisque Pascal Meunier est détaché auprès du Groupe Thomson-CSF - aujourd’hui Thales - comme directeur des financements étrangers et multilatéraux. Un poste qui lui plait puisqu’il devient en 1996, directeur des Affaires financières internationales du Groupe Thales, puis directeur des institutions européennes chargé des relations du groupe avec les organisations et instances européennes. Il grimpe les échelons de l’entreprise pour devenir directeur du développement international et des relations institutionnelles puis vice-président. D’ailleurs, il est toujours membre du conseil d'EuroDéfense France, une association française regroupant des hauts fonctionnaires civils et militaires ainsi que des personnes issues du milieu de l'entreprise. Enfin, le 7 mars 2012, le gouvernement le nomme par décret, ambassadeur de France en Azerbaïdjan.
