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Nom: Philippe Belaval
Position actuelle: Directeur général des patrimoines

Philippe Belaval est né en 1955 à Toulouse.  Titulaire d'une maîtrise de droit public, il est également diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse, et fait parti de la promotion Michel de l’Hospital (1977-79) de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA). Son parcours relève classiquement de celui un haut fonctionnaire en France.

 

Arrivé au Conseil d’État en 1979, Philippe Belaval s’est vu confier dès 1980 une mission d’étude sur les archives photographiques. Il devient conseiller technique et chargé de mission auprès d’Henri Emmanuelli, secrétaire d'État chargé du Budget (1983-1986), puis directeur de cabinet de Michel Durafour, ministre d'État chargé de la fonction publique et des réformes administratives (1988-1990).

 

De 1990 à 1992, Philippe Belaval est directeur général de l’Opéra de Paris, où il est responsable de la gestion du nouvel établissement public regroupant l'Opéra Bastille, le palais Garnier et l'École du Ballet de Nanterre.

 

Il dirige la Bibliothèque nationale de France de 1994 à 1998 et les Archives de France de 1998 à 2000.

 

En 2001, il réintègre ses fonctions et son rang au Conseil d'État et devient Président de la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux jusqu’en 2004, puis celle de Versailles de 2004 à 2008.

 

En 2008, il devient Président du conseil d’administration de l'Institut national du patrimoine puis Chef de la mission permanente de l’inspection des juridictions administratives. En 2009, il dirige le conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique.

 

Et c’est en 2010 qu’il est nommé directeur général des patrimoines au Ministère de la Culture et de la Communication. Sa nomination est apparue logique.

 

Son opinion sur cette restructuration est tranchée : « La fusion va changer beaucoup de choses. Nous traitons de questions profondes, et l'approche patrimoniale doit être globale. Dans un monde de zapping permanent où l'éphémère règne en maître, notre ministère est vraiment à part, comme celui de la Justice, en inscrivant ses actions dans la durée et en plaçant l'Homme au centre de ses préoccupations », a-t-il déclaré au Moniteur.

 

 

 

 

 

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